Deux équipes partent tôt le matin pour aller faire le tour en hélico au-dessus des coulées du Puhu’o’o’. Ce vol est assez impressionnant, les portes du véhicule sont ouvertes et il fait du coup assez froid. Sauf au moment où nous passons au-dessus des coulées et nous pouvons ressentir la chaleur de la roche liquide. Nous survolons aussi le Puhu’o’o’ qui fume beaucoup. Depuis l’hélico, nous pouvons apercevoir les appareils des volcanologues avec leurs panneaux solaires. Il y en a sur tous les pourtours du volcan. Suite à ce pur moment de bonheur, nous avons tous RDV au phare du cap Kumukahi et nous partons pour certains avec les véhicules hauts et pour d’autres à pieds aux piscines constituées à moitié d’eau de mer et à moitié d’eau de sources chaudes. En snorkelant dans ces eaux limpides, nous rencontrons même une tortue, piégée dans ces eaux calmes et chaudes. Nous passons notre après-midi entre grillades et apéros.

Une nuit difficile pour Alf, qui teste la piqûre de scolopendre. Et la rencontre nocturne avec le coupable, une belle bête de quelques 8 cm de long. La morsure est moins douloureuse que l’idée que la bête revienne dans le sac de couchage où elle a été découverte. Au matin, la main est encore enflée, à la lecture du guide, on apprend que la douleur va de la piqûre de guepe à la blessure par balle et que le meilleur remède est de rester saoul pendant trois jours. Ce ne sera pas nécessaire.

Un grand groupe part pour Namakani Paio, certains y restent la nuit, dont Vincent, Fred, Ludo, Denis et Jo. D’autres y sont à la journée comme Alf, Jérôme, Steph, Karine et Deb. La moitié part dans la partie amont du power line tube et l’autre vers la partie aval. Les deux groupes font de la pointe et le réseau progresse bien.

Jean-Marc et Gérald passent leur journée à Hilo pour une interview de Halliday. C’est un américain du continent qui est un des fondateurs de la spéléologie Hawaiienne et comme c’est sa dernière expédition sur cette île, Gérald voulait en faire une interview. C’est chose faite ce jour-là.

 

Alors que l’équipe du haut continue pointe et topo, ils cumuleront 3 kilomètres de pointe sur les deux jours. Le réseau amont queute malheureusement, mais Vincent et Denis ont trouvé une nouveau skylight qui permet de pratiquer la suite du tube de lave. Malheureusement, il n’y a pour le moment pas de jonction. Dans le réseau aval, Ludo, Jo et Fred ont du mal à trouver la suite, le tube se divise en de très nombreuses ramifications qui semblent malheureusement toutes se terminer sur des éboulis impénétrables ou des siphons de lave. Le réseau approche maintenant les 6 kilomètres et un nouveau trou plus haut développe sur 400 mètres.

Une équipe composée de Steph, Jérôme, Pascal, Deb, Jean-Marc et Karine part au nord pour deux jours. Après une journée de route, ils ont la chance d’observer les baleines depuis la plage.

Sinon, Michel, Krista, Caroline, Margot, Aline et Alf repartent pour le Volcano Park effectuer quelques tours qui n’ont pas encore été vus. Nous profitons pour traverser le grand cratère et nous allons voir le néné au bout de la route de Hilina Panili.

 

Gérald, Fred, Michel, Krista et Denis partent faire des images dans le tube sur la zone des propriétés privées. Ils en profitent pour voir la partie aménagée par Rick qui y effectue des visites de temps en temps. Puis ils effectuent une interview de Don, qui a spécialement pris congé pour faire visiter la cavité à l’équipe suisse.

L’équipe du nord est toujours dans le nord.

Une équipe composée de Jo, Vincent, Aline et Alf part vers Kaila- Kona à l’est pour faire quelques plongées. Nous en effectuons deux à Manta ray point où nous avons la chance de voir des raies aigles. Nous effectuons la première plongée en rive main gauche et la seconde en rive main droite. Nous n’étions pas encore allés de ce côté et il s’avère que c’est pas mal.

Alf et Vincent font aussi une plongée de nuit dans la baie de Honaunau. Le retour s’avère assez difficile. Nous avons mal jugé le courant et nous arrivons sur la réserve alors que nous sommes encore hors de la baie. Grâce à Jo et sa lampe, nous retrouvons finalement la berge après un bon moment de palmage et nous avons même pu apercevoir un petit requin pointe blanche en chasse sur le chemin du retour.